MON SENTIMENT...
Information... Formation... L'essentiel...
Il n'y en aura jamais assez pour faire évoluer les esprits et les choses évolueraient de façon plus objective autour de cette maladie.
Notre population n'est pas sensibilisée sur le problème de la Maladie Pychique qui augmente considérablement. La Maladie Psychique ne se guérit pas mais se soigne. Les molécules pouvant guérir cette maladie n'existent pas à l'heure actuelle.
Il y a des traitements avec beaucoup d'effets secondaires... Un malade psychique n'est pas fou, il est simplement prisonnier de ses délires. Comme il est conscient de sa pathologie, il souffre. (Même si à certains moments, il est dans le déni de la maladie).
L'univers qui nous entoure est souvent hostile, les mettant mal à l’aise (la rue, les magasins, les transports, l’incompréhension des gens)… Ils sont souvent très touchants par leur grande humilité, sensibilité, résignation.
Vous savez, cette maladie est un cauchemar pour les proches qui se sentent impuissants, abandonnés. C'est un sujet encore très tabou dans notre société.
Quelquefois, quelques mots suffisent...
L'hôpital psychiatrique en France est bien malade. Pour le remettre sur pieds, la tâche est énorme. La Schizophrénie est en voie d'augmentation (chômage, miséreux, délinquance, drogue, alcool, etc)... Que de souffrance !
Nos services psychiatriques sont en régression :
.Manque de personnel (mais les infirmières sont admirables, pleines de dévouement).
.Suppression de lits régulièrement en conséquence les urgences renvoient les patients en détresse, chez eux.
.La maladie psychique diminue les facultés intellectuelles si celles-ci ne sont pas entretenues.
.Peu d'activités sont proposées pendant les hospitalisations car pas assez de personnel qualifié.
.Manque d'Hôpital de Jour dans nos villes de Province...
Dommage... (Les traitements lourds que doivent supporter les malades psychiques, les endorment énormément aussi ; le fait de se rendre tous les matins, à la même heure, en Hôpital de Jour, leur crée un but et évidemment, cela leur évite de se recoucher toute la matinée après avoir pris leurs comprimés).
.Médecins venant de l'étranger, engagés sous contrat pour quelques mois seulement et sous-payés, donc mauvais suivis, très mauvais prise en charge pour les malades psychiques.
.Familles dans l'isolement quand leur proche sort de l'hôpital.
.La maladie psychique diminue les facultés intellectuelles si celles-ci ne sont pas entretenues et peu d'activités sont proposées pendant les hospitalisations car pas assez de personnel qualifié.
. Des salles restent inoccupées car des animateurs n'existent pas.
.Il serait bien d'instaurer des groupes de discussion dans les services psychiatriques afin que les familles puissent échanger leurs idées avec le personnel psychiatrique.
Quand les patients sortent de leur hospitalisation, en principe, ils devraient réintégrer une structure adaptée durant la journée pour y effectuer un travail en E.S.A.T (Centre d'Aide Par Le Travail) ou autre... C'est rarement le cas. Là encore, manque de structures ou peu de personnes acceptées car le nombre est très limité. Pas assez de places. (Pas de retraite également pour toutes ces personnes embauchées en E.S.A.T qui travaillent pourtant comme des employés ordinaires).
Le montant de l'A.A.H (Allocation Adulte Handicapé) est très minime.
Le Printemps peut revenir pour tous ces gens dont le cerveau est bien malade.
Peut-être pourront-ils un jour, écouter comme tout le monde le doux chant des oiseaux qui nous rappelle que la vie est là. Nous devons nous remettre en question car nous sommes tous concernés.
REACTION...
Des méthodes arriérées réapparaissent progressivement. Les exigences de "modernité" ne conduiraient-elles pas à une réactualisation de pratiques
passéistes, telles que le tri, la mise à l'écart, l'enfermement irréversible des populations "marginales", au sein de laquelle se reproduirait une version contemporaine des antiques "gardiens de fous ? Nous ne pouvons rester insensibles à cette triste réalité !
MON OPINION...
La schizophrénie n’est pas seulement génétique...
(On cherche quelquefois des explications compliquées et lointaines avec de grandes théories)... C'est la première maladie à laquelle on ne pense pas.
Et pourtant… Notre cerveau ! Si solide et si fragile aussi…
Nous vivons dans un monde tellement toxique, trop matérialiste avec des technologies progressant trop rapidement. La nature elle-même se rebelle face à l'homme "destructeur" qui l'empoisonne, qui ne sait plus aimer, prendre soin de l'autre, l'écouter, le respecter, l'accepter tel il est. L'homme est-il devenu une "machine humaine" ?
Le mot schizophrénie est souvent synonyme de culpabilité, dans l’esprit des personnes. De nombreux parents s’imaginent avoir réussi l’éducation de leurs enfants puisqu’ils ne sont pas schizophrène, ont l'air en bonne santé, etc…
Les ignorants préfèrent culpabiliser cette maladie peut-être par peur, par crainte ?
Façon de se protéger de la schizophrénie qui pourrait survenir au sein deleur foyer ?
Dans leur ressenti, « maladie honteuse, sale, qui ne doit jamais arriver »… Pourtant, la schizophrénie est une maladie comme une autre qui est très fréquente de nos jours, peut survenir dans n’importe quelle classe sociale, n’importe quel foyer. Il serait bien de faire lever ce « TABOU » qui freine en même temps, l’évolution, la progression quant à la thérapie de cette pathologie.
Il n’appartient pas seulement aux scientifiques de s’intéresser à cette maladie, tout le monde est concerné. Prévenir pour éviter l’insupportable de celle maladie, véritable cancer psychologique, qui détruit la personne atteinte, tout son entourage, sa famille. Je pense qu’il est urgent de développer, étendre davantage l’information sur cette maladie qui risque de ne jamais être comprise si nous ne commençons pas par le fondamental, c’est-à-dire, informer les enfants, les adolescents, dans les écoles, organiser des réunions parents-élèves-enseignants, par des professionnels, psychologues, témoignages de familles touchées par la maladie, mères se retrouvant seules avec la maladie de leur enfant, expliquant que la schizophrénie arrive aussi avec la drogue par exemple, car les stupéfiants sont hélas d’actualité, résultat du malaise d’une société en difficulté ; la délinquance augmentant avec la misère, le chômage s’accroissant considérablement. Il faut arrêter de banaliser les effets secondaires du Cannabis ou autres et expliquer à notre population que notre société fabrique la schizophrénie. Dire que les schizophrènes ne sont pas tous de grands criminels en puissance mais surtout des victimes d’un système trop sélectif, d’un monde en souffrance. Nos enfants sont les proies d’une société qui évolue de façon trop rapide et désordonnée, qui les rend coupables le plus souvent.
Les schizophrènes coûtent chers à leurs parents et les pouvoirs publics délaissent nos services psychiatriques qui reviennent progressivement à des méthodes arriérées, voire malsaines dans certains endroits, par manque de moyens, ce qui ne fait qu’augmenter la souffrance des malades et de leurs familles.
INFORMATION...
HANDICAP PSYCHIQUE : Le handicap psychique a pour origine une maladie psychiatrique. La maladie apparaît dans l'enfance, à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Les capacités intellectuelles peuvent être soit conservées, soit affectées.
Le handicap est dû aux troubles du comportement et du jugement et entraîne des difficultés à s'adapter à la vie en société. Le handicap est durable ou épisodique. Il existe des périodes de rémission et de réduction des symptômes de la maladie.
Les difficultés entraînent des problèmes de relation à soi et aux autres.
Le plus souvent, le repli sur soi entraîne un isolement et une vie qui se situe en dehors de la société.